Les terrains argileux
ARGILE : CE QU’IL FAUT SAVOIR
Un sol argileux change de volume selon son humidité comme le fait une éponge.
Il gonfle avec l’humidité et se resserre avec la sécheresse, entraînant des tassements verticaux et horizontaux, des fissurations du sol. L’assise de votre maison installée sur ce sol est donc instable.
En effet, sous votre maison, le sol est protégé de l’évaporation et sa teneur en eau varie peu au cours de l’année ce qui n’est pas le cas en périphérie. Les différences de teneur en eau du terrain, importantes à l’aplomb des façades, vont donc provoquer des mouvements différentiels du sol notamment à proximité des murs porteurs et aux angles de votre maison.
LES RÈGLES À RESPECTER POUR CONSTRUIRE SUR UN TERRAIN ARGILEUX
Plusieurs éléments sont de nature à aggraver les risques, en particulier : la topographie et les terrassements, le mode de réalisation des fondations, les plantations.
Les statistiques nous montrent que les 3/4 des constructions affectées sont des maisons, en rez-de-chaussée, avec dallage sur terre-plein, et des fondations de moins de 80cm de profondeur.
A contrario, les habitations réalisées sur sous-sol (complet), dotées d’une structure rigide (chaînages horizontaux et verticaux), sans plantations trop proches, et avec un drainage périphérique, minorent beaucoup l’éventualité d’être touchées.
Le risque demeurera cependant, une sécheresse prolongée pouvant affecter le sol sur plus de 4 m de profondeur, sans évoquer les différences hydriques découlant de la présence de la maison elle-même, étanchéité sous son emprise, variations ombre-soleil, déblais-remblais, casse de canalisations….